Organes: Lymphomes non hodgkinien - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: The Lymphoma Academic Research Organisation (LYSARC)

Étude LyMa101 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement associant l’obinutuzumab et une chimiothérapie de type DHAP, suivie d’une greffe autologue et d’un traitement d’entretien par obinutuzumab, chez des patients ayant un lymphome du manteau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le lymphome de manteau fait partie des lymphomes non hodgkiniens et représente 6% des lymphomes. L’âge médian au moment du diagnostic est d’environ 65 ans. Cette maladie est souvent agressive, répond mal aux traitements standards de chimiothérapie et a une survie globale de 3 ans en moyenne. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité de l’immunothérapie obinutuzumab chez des patients présentant un lymphome du manteau traités par la chimiothérapie avec DHAP (dexaméthasone PO, aracytine IV et cisplatine IV). L’étude comprend 4 étapes : induction, greffe autologue, maintenance et maintenance sur demande. Pour le traitement d’induction, les patients recevront une cure d’obinutuzumab-DHAP tous les 21 jours avec un total de 4 cures. Pour chaque cure, les patients recevront une perfusion d’obinutuzumab par voie intraveineuse (IV) le premier jour ainsi que la prémédication standard par DHAP et d’autres doses d’obinutuzumab seul le huitième et le quinzième jour. Les cellules souches seront collectées après la troisième ou quatrième cure d’obinutuzumab-DHAP. Puis les patients seront soumis à une autogreffe avec un conditionnement par GA-BEAM (BCNU IV, étoposide IV, aracytine IV et Melphalan® IV). La greffe autologue est suivie d’une période de traitement de maintenance par obinutuzumab IV de 3 ans. Entre 2 et 3 mois après la greffe autologue, tous les patients en rémission complète, en rémission complète non confirmée, en rémission partielle ou en maladie stable recevront une injection IV d’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 3 ans. Après cette période, les patients pourront continuer avec le traitement de maintenance sur demande par obinutuzumab IV lorsque l’évaluation de la maladie résiduelle (MDR) est positive. Dans ce cas, les patients recevront trois injections le premier, huitième et quinzième jour puis une injection chaque mois jusqu’à 1 mois après que la détection de la maladie résiduelle soit négative. Le schéma thérapeutique sera utilisé jusqu’à progression de la maladie, toxicité ou jusqu’à la fin de la période de maintenance sur demande. Les patients seront suivis par un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis et une Tomographie par Emission de Positons couplée à la tomodensitométrie avec un traceur radiopharmaceutique (FDG-TEP) avant et après la greffe autologue, tous les 6 mois pendant les 3 premières années de maintenance puis tous les ans lors de la maintenance sur demande, et par une biopsie par aspiration de la moelle avant et après la greffe autologue si cliniquement indiquée.

Essai ouvert aux inclusions

Étude TOTAL : étude de phase 2 non-randomisée visant à évaluer l’efficacité du brentuximab vedotin chez des patients ayant un lymphome T périphérique récidivant ou réfractaire traité par gemcitabine suivi d’une maintenance par brentuximab vedotin. Le lymphome T périphérique est un cancer qui prend naissance dans les globules blancs matures (ou lymphocytes T) et il affecte surtout les ganglions lymphatiques mais il peut être présent aussi dans la moelle osseuse, la peau, le foie, la rate ou des organes du tube digestif. Il a été demontré que les lymphocytes T tumoraux sont caractérisés par la presence du marqueur CD30 , ce qui en fait une bonne cible therapeutique. Le traitement standard se fait souvent par une chimiothérapie, comme la gemcitabine entre autres agents, mais parfois il y a d’autres options de traitement comme une radiothérapie, une thérapie ciblée ou une greffe de cellules souches. Le brentuximab vedotin est une thérapie ciblée capable de délivrer un agent antitumoral spécifiquement dans les cellules de lymphome T périphérique qui sont positives pour CD30. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du brentuximab vedotin chez des patients ayant un lymphome T périphérique récidivant ou réfractaire traité par gemcitabine suivi d’une maintenance par brentuximab vedotin. Les patients traités antérieurement avec la gemcitabine (toutes les 2 semaines d’une cure de 28 jours) recevront du brentuximab vedotin toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures. En cas de réponse au traitement, les patients éligibles à la greffe recevront une greffe de cellules souches. Les patients non éligibles à une greffe recevront un traitement d’entretien par du brentuximab vedotin toutes les 3 semaines jusqu’à 12 cures. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant les 2 premières années puis tous les 6 mois pendant 3 ans après l’inclusion du dernier patient à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude LyMa101 : étude de phase 2, évaluant l’efficacité d’un traitement associant l’obinutuzumab et une chimiothérapie de type DHAP, suivie d’une greffe autologue et d’un traitement d’entretien par obinutuzumab, chez des patients ayant un lymphome du manteau. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le lymphome de manteau fait partie des lymphomes non hodgkiniens et représente 6% des lymphomes. L’âge médian au moment du diagnostic est d’environ 65 ans. Cette maladie est souvent agressive, répond mal aux traitements standards de chimiothérapie et a une survie globale de 3 ans en moyenne. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l’efficacité de l’immunothérapie obinutuzumab chez des patients présentant un lymphome du manteau traités par la chimiothérapie avec DHAP (dexaméthasone PO, aracytine IV et cisplatine IV). L’étude comprend 4 étapes : induction, greffe autologue, maintenance et maintenance sur demande. Pour le traitement d’induction, les patients recevront une cure d’obinutuzumab-DHAP tous les 21 jours avec un total de 4 cures. Pour chaque cure, les patients recevront une perfusion d’obinutuzumab par voie intraveineuse (IV) le premier jour ainsi que la prémédication standard par DHAP et d’autres doses d’obinutuzumab seul le huitième et le quinzième jour. Les cellules souches seront collectées après la troisième ou quatrième cure d’obinutuzumab-DHAP. Puis les patients seront soumis à une autogreffe avec un conditionnement par GA-BEAM (BCNU IV, étoposide IV, aracytine IV et Melphalan® IV). La greffe autologue est suivie d’une période de traitement de maintenance par obinutuzumab IV de 3 ans. Entre 2 et 3 mois après la greffe autologue, tous les patients en rémission complète, en rémission complète non confirmée, en rémission partielle ou en maladie stable recevront une injection IV d’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 3 ans. Après cette période, les patients pourront continuer avec le traitement de maintenance sur demande par obinutuzumab IV lorsque l’évaluation de la maladie résiduelle (MDR) est positive. Dans ce cas, les patients recevront trois injections le premier, huitième et quinzième jour puis une injection chaque mois jusqu’à 1 mois après que la détection de la maladie résiduelle soit négative. Le schéma thérapeutique sera utilisé jusqu’à progression de la maladie, toxicité ou jusqu’à la fin de la période de maintenance sur demande. Les patients seront suivis par un scanner du thorax, de l’abdomen et du pelvis et une Tomographie par Emission de Positons couplée à la tomodensitométrie avec un traceur radiopharmaceutique (FDG-TEP) avant et après la greffe autologue, tous les 6 mois pendant les 3 premières années de maintenance puis tous les ans lors de la maintenance sur demande, et par une biopsie par aspiration de la moelle avant et après la greffe autologue si cliniquement indiquée.

Essai clos aux inclusions

Étude Epi-RCHOP : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité du tazemetostat (EPZ-6438) administré en association avec une chimiothérapie de type R-CHOP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est la forme la plus fréquente chez l’adulte. Il est dit « de risque élevé » car les cellules B sont jeunes et expriment un marqueur de prolifération, rendant le doublement de la masse tumorale rapide. Le traitement standard du LDGCB chez les patients âgés de plus de 60 ans consiste en une chimiothérapie associant le rituximab avec la doxorubicine, le cyclophosphamide, la vincristine et la prednisolone : protocole de chimiothérapie R-CHOP. Il a été démontré au cours d’étude clinique une efficacité du tazemetostat, ciblant et tuant certaines cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée pour la phase 2 de tazemetostat en association avec le protocole de chimiothérapie R-CHOP, d’en évaluer sa sécurité et son efficacité chez des patients de 60 à 80 ans ayant un LDGCB. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, les patients recevront 8 cures de 21 jours de la chimiothérapie R-CHOP par voie intraveineuse et du tazemetostat par voie orale 2 fois par jour. La procédure sera poursuivie jusqu’à atteindre la dose maximale tolérée et déterminer ainsi la dose à utiliser pour la phase 2. Lors de l’étape 2, les patients recevront tous le tazemetostat par voie orale quotidiennement et 8 cures de 21 jours de R-CHOP. Un scanner sera effectué avant l’initiation du traitement, avant la 5ème cure et à la fin des 8 cures de traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Étude Epi-RCHOP : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité du tazemetostat (EPZ-6438) administré en association avec une chimiothérapie de type R-CHOP, chez des patients ayant un lymphome diffus à grandes cellules B (DLBCL) de risque élevé. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB) est la forme la plus fréquente chez l’adulte. Il est dit « de risque élevé » car les cellules B sont jeunes et expriment un marqueur de prolifération, rendant le doublement de la masse tumorale rapide. Le traitement standard du LDGCB chez les patients âgés de plus de 60 ans consiste en une chimiothérapie associant le rituximab avec la doxorubicine, le cyclophosphamide, la vincristine et la prednisolone : protocole de chimiothérapie R-CHOP. Il a été démontré au cours d’étude clinique une efficacité du tazemetostat, ciblant et tuant certaines cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée pour la phase 2 de tazemetostat en association avec le protocole de chimiothérapie R-CHOP, d’en évaluer sa sécurité et son efficacité chez des patients de 60 à 80 ans ayant un LDGCB. L’étude sera réalisée en 2 étapes : Lors de l’étape 1, les patients recevront 8 cures de 21 jours de la chimiothérapie R-CHOP par voie intraveineuse et du tazemetostat par voie orale 2 fois par jour. La procédure sera poursuivie jusqu’à atteindre la dose maximale tolérée et déterminer ainsi la dose à utiliser pour la phase 2. Lors de l’étape 2, les patients recevront tous le tazemetostat par voie orale quotidiennement et 8 cures de 21 jours de R-CHOP. Un scanner sera effectué avant l’initiation du traitement, avant la 5ème cure et à la fin des 8 cures de traitement. Les patients seront suivis pendant 2 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

Étude SELINDA : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. Le lymphome est un cancer du système lymphatique qui conduit à la production anormale des lymphocytes. Ces lymphocytes cancéreux peuvent se diviser plus vite et vivent plus longtemps que les lymphocytes sains. Les cellules du lymphome peuvent être dispersées dans tous les ganglions et les tissus lymphatiques, mais dans le 30-40% de cas le lymphome est localisé au moment du diagnostic. Le traitement se fait souvent par une chimiothérapie et/ou une thérapie ciblée, comme une immunothérapie. Le sélinexor est un inhibiteur de la protéine XPO1 capable de retenir les protéines suppresseurs de tumeurs dans le noyau des cellules, ce qui se traduit par une inhibition de la croissance et la survie des cellules cancéreuses, entraînant leur mort, avec un effet minoritaire sur les cellules saines. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité préliminaire du sélinexor chez des patients ayant un lymphome de type B récurrent ou réfractaire sous traitement avec DHAOx ou R-GDP. L’étude se déroulera en 2étapes. Lors de la première étape, les patients seront répartis en 2 groupes selon le choix de l’investigateur. Les patients du premier groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure en association avec une immunochimiothérapie de type R-DHAOx comprenant du rituximab, de la dexaméthasone, de l’oxaliplatineet de la cytarabine. Le traitement sera répétée toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Les patients du deuxième groupe recevront du sélinexor le première et troisième jour des deux premières semaines de chaque cure, en association à une immunochimiothérapie de type R-GDP comprenant du rituximab,de la dexaméthasone, de la gemcitabine et du cisplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures. Lors de cette première étape, la dose de sélinexor sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la miaux adaptée à administrer. Lors de deuxième étape de l’étupe, les patients recevront du sélinexor à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape de l’étude. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude GATA : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité de la combinaison d’atézolizumab avec du vénétoclax et de l’obinutuzumab chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien en rechute ou réfractaire. Les lymphomes non hodgkiniens sont un groupe de cancers du sang qui ont une caractéristique commune, ils se développent à l’intérieur des lymphocytes, des cellules immunitaires dont le but est de défendre notre organisme vis-à-vis des maladies et infections. L’objectif du traitement sera de détruire toutes les cellules cancéreuses et d’obtenir une rémission complète du patient. Dans certains cas, le lymphome est réfractaire (cellules cancéreuses encore présentes après traitement), ou le patient peut être en rechute (retour de cellules cancéreuses après une rémission). Différents traitements existent pour traiter ce type de lymphome tels que l’immunothérapie avec l’utilisation d’anticorps qui stimulent les défenses immunitaires de l’organisme et la chimiothérapie qui vise à détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’activité combinée de 3 médicaments déjà commercialisés : l’atézolizumab, le vénétoclax et l’obinutuzumab sur 3 groupes de patients ayant 3 types différents de lymphomes non hodgkiniens (lymphome folliculaire, lymphome B diffus à grandes cellules et autres lymphomes indolents) étant tous en rechute ou réfractaires à un traitement précédent. Les patients seront répartis au sein de leur groupe respectif en fonction de leur pathologie. Les patients recevront de l’obinutuzumab en perfusion intraveineuse (IV) le 1er, 8ème et 15ème jour lors de la 1ère cure puis le 1er jour de la 2ème à la 8ème cure toutes les 3 semaines, de l’atézolizumab en perfusion IV le 2ème jour de chaque cure pendant 18 mois et du vénétoclax par voie orale à partir du 8ème jour de la 1ère cure pour une période totale de 18 mois. Des examens cliniques, scanner abdominal et thoracique, tomodensitométrie, examen de moelle osseuse seront effectués à l’inclusion, après 4, 8 et 16 cures de traitement et en fin de traitement ou à l’arrêt prématuré du traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant les deux premières années puis tous les 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions